En cause : la revue de presse quotidienne réalisée par le site. Chaque matin, des extraits de plusieurs articles sont proposés dans la rubrique dédiée. Qui se défendait ainsi : "Citons-nous les publications ? Oui. Proposons-nous un lien direct vers leurs sites ? Obligatoirement. Respectons-nous le travail de nos confrères ? Incontestablement, oui."

Le tribunal a jugé que "les accusations des deux journaux du groupe Ebra étaient infondées : via sa revue du web, dijOnscOpe ne s'adonne ni à une contrefaçon ni à une concurrence déloyale leur portant préjudice, indique le site. L'interdiction de citation et les 40.000 euros demandés par nos confrères au titre de dommages et intérêts n'ont pas lieu d'être, la justice leur adjoignant même à verser 6 000 € à dijOnscOpe, au titre des frais de justice."

Le site est membre fondateur (comme @si) du Spiil, le syndicat des sites d'info "pure player", qui le soutenait, mais demandait une modification de présentation de la revue de presse. Quand Dijonscope renvoie vers un article sélectionné, un bandeau ("frame") aux couleurs du site reste présent, et l'adresse web ne renvoie en fait pas au site du journal cité., mais conserve l'internaute sur Dijonscope.com. Le Spiil préconisait la disparition de ce frame, qui est, selon nos constatations, toujours présent.

Nous avions reçu Sabine Torres, la fondatrice du site, sur notre plateau cet été. Elle avait justement évoqué la concurrence avec les quotidiens locaux, qui voyaient d'un mauvais oeil un jeune site s'installer sur leur territoire.