Porte : Guillon s'en mêle
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Porte : Guillon s'en mêle






Il y en a un, qui va pouvoir déployer tous ses talents de pédagogue
: c'est le pauvre papa de l'enfant de huit ans, qui a envoyé l'autre semaine à Demorand le fameux mail éploré, qui a déclenché le conflit enculo-nucléaire à France Inter.

Dans la furieuse bataille, on attendait Guillon, qui prenait son temps.

Le voilà picto

Le voilà, donc, sa cartouchière pleine de "sodomiser Sarkozy". De grâce, avertissez-moi, moi aussi ! supplie-t-il son directeur Val, qui a envoyé la semaine dernière une circulaire à toute la station, interdisant "d'instrumentaliser l'antenne" (comme @si le révélait). On continue donc de s'amuser. Dommage, vacances obligent, que ça s'arrête bientôt.


"L'instrumentalisation de l'antenne", a souvent été, depuis l'ORTF, le reproche-massue des hiérarques en perdition, furieux de voir leurs manigances dévoilées au grand jour. Ben voyons ! L'ombre est tellement plus confortable ! Tiens, instrumentalisons le site, une seconde : d'après nos informations exclusives, en provenance directe de la petite souris qui elle-même le tient de son petit doigt, Didier Porte n'a toujours pas reçu confirmation de Val qu'il rempilerait au Fou du Roi, la saison prochaine, comme l'animateur de l'émission, Stéphane Bern, en a pourtant exprimé le souhait. Fin de l'instrumentalisation.

Matin après matin, l'affaire de France Inter confirme en tout cas un théorème implicite, sur les relations entre pouvoir et média, au début du XXI e siècle : toute pression exercée par le premier sur les seconds, produit mécaniquement une contre-pression d'une puissance équivalente, en un endroit imprévisible. On en aura peut-être bientôt une nouvelle confirmation au Monde. Si les menaces de Sarkozy devaient porter leurs fruits, et que la rédaction du Monde choisisse d'être reprise par son repreneur préféré, le trio Perdriel-Olivennes-Richard, il faudra bien surveiller le dessin de Plantu, à la Une. Sarkozy risque souvent d'y passer "un sale quart d'heure" (comme on dit pour ne pas effaroucher les enfants de huit ans).

Bonus du lundi matin : dans sa chronique de l'émission Salut les terriens (Canal+), diffusée ce week-end, Guillon rappelle que Val, alors associé à Patrick Font, sodomisaient François Léotard (ministre à l'époque) sur l'affiche de leur spectacle commun en 1987.


"On peut sodomiser un ministre, mais pas au dessus. Au dessus, c'est non, c'est de très mauvais goût." lance Guillon à la 4e minute de sa chronique.

Séquence enregistrée par FullHDready sur le Post.fr picto


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