Les membres du Conseil de surveillance qui se réunissent lundi 14 juin à 15h décideront sans doute de reporter d'une semaine au moins l'examen des offres de reprise du groupe." écrit, dans un long article, Marianne2, à propos du Monde.

"Ce report est principalement dû au fait que la première évaluation de la reprise du Monde par Caylon, la filiale du Crédit Agricole, s'avère aujourd'hui quelque peu fantaisiste (...) les membres du directoire du Monde laissaient entendre que la cession de la filiale et sa sortie de l'orbite du groupe Le Monde était quasiment acquise, moyennant une participation de l'état (...) Depuis, on a appris que le site de l'imprimerie était exposé à de graves risques écologiques, puis que la contribution de l'état n'était pas certaine. (...) LMIA, la filiale internet du groupe (...) possède un actionnariat distinct de celui du quotidien su soir : le groupe Lagardère y possède 34% des parts, et près de la moitié du capital (...) Selon l'évalutation de Calyon, la fililale du Crédit Agricole mandatée pour la recapitalisation du groupe, la part de Lagardère dans LMIA vaudrait 35 millions d'euros. Mais Arnaud Lagardère serait fondé à exiger davantage dès lors qu'il sait pertinemment que cet actif est décisif. (...) Entre la restructuration de l'imprimerie et la récupération de LMIA, le repreneur du Monde doit donc s'attendre à un surcout de 80 à 90 million d'euros, ce qui met déjà le coût du groupe à 140-150 millions d'euros" Marianne2.fr lundi 14 juin 2010

Pour la première fois depuis le début du feuilleton, cet article égratigne l'actuel directeur, Eric Fottorino, par ailleurs romancier, en remarquant que "certains sont passablement énervés de voir le patron d'un journal au bord de la faillite se consacrer à son oeuvre romanesque".

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