Honduras : septième journaliste assassiné
Comme le rappelle l'association Reporters Sans Frontières, contactée par AP, le Honduras est le pays qui "se classe depuis le début de l'année au rang de pays le plus meurtrier de la planète pour les professionnels des médias".
Pour autant, d'après des propos rapportés par l'AFP, le président du Collège des journalistes du Honduras assure qu'il "ne voit pas d'autre motif que le taux élevé de criminalité dans le pays", comme pour écarter tout mobile politique dans ce pays théâtre d'un coup d'Etat qui a renversé le président de gauche Manuel Zelaya il y a près d'un an. Le Honduras, considéré comme une voie de passage de la cocaïne en provenance d'Amérique du Sud vers les Etats-Unis, est un des Etats les plus violents du continent, avec un taux de 58 homicides pour 100.000 habitants".
Et AP de faire le triste décompte : "Le 1er mars, le journaliste Joseph Ochoa a été tué par balles, et sa collègue qu'il accompagnait, Karol Cabrera, a été blessée. Cette dernière avait déjà été victime d'une agression en décembre et se refuse depuis à quitter l'hôpital militaire où elle a été soignée. |
Le 26 mars, deux autres journalistes, Bayardo Mairena et Manuel Juárez, (comme @si le signalait) ont été tués par balles sur une route de la province d'Olancho (est, frontalière avec le Nicaragua).
Enfin, le 12 avril, l'animateur radio Luis Chévez, 22 ans, de la radio W105, a été tué ainsi que son cousin étudiant, non loin de son domicile"
L'occasion de lire notre observatoire "Honduras: Zelaya, démocrate ou "putsch-au-crime"?"
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