Couvrat rappelle d'abord comment Attali regrette que dans son rapport sur la libération de la croissance française, rendu public en janvier dernier, on n'ait "pas vu qu’il y avait quatre pages sur la spéculation financière et la nécessité d’y mettre fin". Hélas ! Notre blogueur constate que dans ces pages, (qui ne sont que trois) il n'y a "rien, de toute évidence, qui soit à l’échelle du tsunami bancaire annoncé. L’Autorité des marchés financiers est priée d’être plus lisible. Le superviseur des assureurs est invité à favoriser les placements d’assurance-vie en actions. Quant aux entreprises, le rapport les presse de bien vouloir se réguler elles-mêmes.

Par contre, Couvrat, remarque "la page 218, qu’un expert en escamotage serait probablement tenté d’éclipser aujourd’hui. Elle propose de « favoriser l’émergence de fonds de pensions à la française »."

Un système dans lequel "Tous les salariés seraient automatiquement inscrits dans un plan d’épargne pour la retraite collective". Et Couvrat souligne que ce système proposé par Attali "ne garantit cependant personne contre la débâcle de Wall Street, qui ampute sérieusement les pensions de retraite, sur lesquelles comptaient la plupart des salariés américains."

France Inter mercredi 1er octobre 2008