L'Observatoire du décolonialisme : faux think tank, vrai média d'opinion
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L'Observatoire du décolonialisme : faux think tank, vrai média d'opinion

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L'Observatoire du décolonialisme vient de publier un rapport sur "l'islamogauchisme", relayé par le Point et le Figaro. Cette structure, entre think-tank et site d'opinion, regroupe divers chercheurs en sciences sociales inquiets de la "vague identitaire" qui inonderait l'enseignement supérieur. Ses membres et ses travaux sont de plus en plus cités dans les médias. Sans véritable légitimité institutionnelle ni scientifique. Mais avec beaucoup de blagues.

Avec Clément Legros

Frédérique Vidal en rêvait, le CNRS l'a refusé, mais l'Observatoire du décolonialisme (ODD) l'a fait : une enquête sur "l'islamogauchisme" à l'université. Dans son édition du 16 juin, Le Point publiait ainsi les conclusions d'un "Rapport sur les manifestations idéologiques à l’Université et dans la Recherche" rédigé par ce jeune groupe de réflexion composé d'universitaires inquiets de la montée des idéologies "identitaires", "woke" (soit le progressisme à la sauce américaine) et "décoloniales" (la pensée décoloniale s'attache à examiner le fait que les États modernes maintiennent des pratiques issues de la colonisation). Pour mettre sur pied ce rapport  rendu public le 19 juin 2021, les auteurs ont "méthodiquement recensé des preuves de ces approches militantes, glanées au fil des thèses, des revues universitaires, des programmes de recherche, des enseignements, ou des annonces de recrutement", écrit le Point

Non seulement le rapport inventorie "des travaux d'universitaires sur la base de dérives idéologiques", mais il fait aussi la liste de l'arsenal de "méthodes parfois musclées" (annulations de conférence, pressions pour faire grève...) utilisées par ces chercheurs-militants pour imposer dans l'université leurs visions du monde venues des États-Unis. Au début, le travail de cet "observatoire" a intrigué, puis il a fait rire, et il suscite maintenant un certain accablement d'une partie des chercheurs en sciences sociales. Alors, qu'est-ce que l'Observatoire du décolonialisme, qu'apprécient tant, depuis quelques mois Le Point, Le Figaro ou Valeurs Actuelles ?

Un observatoire auto-proclamé

Tout commence en janvier 2021, par  "L'appel des 76" qui marque dans Le Point la naissance de ce collectif informel d'enseignants-chercheurs. Parmi les signataires de l'acte de naissance de l'Observatoire du décolonialisme, plusieurs noms figuraient déjà quelques mois plus tôt au bas d'une tribune polémique parue le 31 octobre 2020 sur le site du Monde. Dans ce "Manifeste des 100", une centaine d'universitaires alertait sur la montée de l'islamogauchisme dans les universités, deux semaines après que le ministre de l'Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer a pour la première fois dénoncé les "ravages à l'université" qu'il causerait. "Nous sommes aujourd'hui une centaine réunis pour lutter contre la promotion du décolonialisme, du sexisme et du racisme par les nouvelles idéologies ", précise le collectif joint par Arrêt sur images. Comme bien d'autres ils utilisent l'argument que le nouvel antiracisme, qui s'appuie parfois sur les identités d'origine, est au fond raciste, ou que le féminisme intersectionnel, intégrant notamment l'idée qu'un féminisme non-occidental est possible (qu'une femme voilée peut être féministe à sa manière, par exemple), est en fait sexiste. 

Pourquoi ce nom, "observatoire", habituellement utilisé pour nommer des instances officielles dont les membres sont désignés par l’État ? "Cette initiative a eu pour conséquence de fédérer quelques collègues [...] dans un observatoire, pompeusement intitulé «observatoire». Mais c'est malgré tout une bonne pratique scientifique que celle qui consiste à se doter d'un observatoire sur l'objet que l'on étudie afin de maintenir cette distanciation, cette neutralité axiologique, qui est nécessaire à tout étude", avance le maître de conférences et rédacteur en chef du site web du collectif, Xavier-Laurent Salvador, dans une vidéo de présentation de l'Observatoire du Point. Le collectif affirme à ASI tenir sa légitimité du fait que "chacun des membres de ce collectif est inscrit officiellement pour sa recherche et ses missions à l'une de ces institutions [comme] le CNRS, l'INSERM ou l'INRIA".

"l'ironie est un outil pédagogique puissant"

Mais l'Observatoire du décolonialisme, c'est d'abord un site web, à la page d'accueil composée de trois colonnes chargées de publications et de fonctionnalités diverses. Elles sont surmontées d'une phrase aux allures de maxime : "Ce site est un observatoire pour lutter contre la promotion de l'antisémitisme, du sexisme et du racisme par la pseudo-science et pour défendre les principes qui dépendent de l'Université : la langue, l'école et la laïcité". Avant de préciser que "les propos tenus par les auteurs n'engagent qu'eux-mêmes". Le mélange des tons et des genres est manifeste sur le site, qui ressemble parfois plus à un média potache qu'à un site universitaire, l'humour n'étant jamais très loin, bien que quelques entretiens proposent une apparence plus sérieuse.

Une "base de données décoloniale et intersectionnelle" propose ainsi aux enseignants et aux étudiants des références bibliographiques vérifiées par l'Observatoire. On entre un mot, comme "intersectionnel", et son occurrence multiple suggère que la recherche est tombée dans les bras de cette perspective militante. Un générateur automatique de thèses est disponible (il ne fonctionnait pas quand nous avons voulu l'utiliser ce 25 juin) pour se moquer des nouveaux courants des pensée antiracistes et féministes. Dans le "lexique des termes qui font le décolonialisme", 39 mots désignés comme tenant du discours décolonial sont définis. Ils sont parsemés de smileys et de citations universitaires tirées de leur contexte, singées ou caricaturées. Le "capitalisme" est ainsi défini comme "une substance malodorante comme tout ce qui est masculin", par exemple. L'écriture inclusive y est caricaturée avec des mots comme "homm.e.s" ou "racisé.e.e".

"Nous assumons un discours ironique sur les prétentions morales véhiculées par les théories de genre ou de la race car nous pensons que l'ironie est un outil pédagogique puissant", explique le collectif à ASI – il a d'ailleurs mis en ligne nos questions et ses réponses. Le collectif prétendait pourtant, il y a quelques mois, vouloir s'en extraire. "L'Observatoire quitte progressivement son ambition seulement humoristique et s'ouvre en fait à une analyse plus profonde d'un phénomène qui n'est pas qu'universitaire", indiquait en effet Salvador au Point dès janvier. Des chercheurs qui souhaitent impulser un débat scientifique, dans un observatoire désormais sérieux, donc. De quoi créer une certaine confiance envers ses travaux ? "Le terme d'Observatoire donne un semblant de scientificité qui favorise l'adhésion du public", pointe auprès d'ASI le sociologue des médias Gilles Bastin, auteur d'une virulente critique de "l'anti-décolonialisme" du collectif.

Le Point et Le Figaro adorent

Le collectif de chercheurs fait un tabac dans deux médias en particulier, Le Point d'abord, où il possède carrément son propre espace, Le Figaro ensuite. Une relation à double sens, puisque ces journaux ont publié de longs articles à propos de leur rapport, avec quelques jours d'avance sur sa mise en ligne publique. "Comme le démontre le rapport sur les manifestations idéologiques à l'université et dans la recherche, les universités françaises ne semblent pas étanches à ce mouvement qui voudrait réorganiser et structurer toute la société autour de la seule lutte contre les oppressions réelles ou supposées", affirme ainsi Le Point le 16 juin, tout en publiant aussi les "bonnes feuilles" de ce rapport remis au gouvernement par le collectif. Tous les interlocuteurs de l'hebdomadaire semblent être des membres de l'Observatoire du décolonialisme, et l'un d'eux, l'expert électoral Pascal Perrineau, affirme que Sciences Po Paris propose plus de cours sur le genre que sur les collectivités locales – ce qui paraît absurde... et a été fermement démenti par l'école. "À l’appui d’une restitution quasi brute de dizaines de documents universitaires, l’Observatoire tend à rendre compte de «l’étendue de la pénétration des idées décoloniales dans le discours savant»", analyse de son côté Le Figaro le 17 juin.

Que trouve-t-on dans les 147 pages de ce rapport qui "tend à rendre compte", voire même "démontre" ces dérives pseudo-scientifiques ? Il débute par une quinzaine de pages d'introduction, dont une section "méthodologie" commune dans les études scientifiques. "Le militantisme de ce rapport est spécifiquement épistémique, portant sur le contrôle de la qualité des productions universitaires, un contrôle par les pairs parfaitement légitime dans cette arène", avancent en effet ses auteurs anonymes. "Il ne peut donc être confondu avec le militantisme politique dont ce rapport traque les manifestations et qui, lui, n'a pas sa place dans les productions universitaires." Passé ces pages, ce texte est en réalité une recension de profils de postes, de thèses, de publications, d'intitulés de cours et d'événements dont les auteurs estiment qu'ils témoignent de la perversion de la science. Ils semblent avoir été sélectionnés parce qu'ils contiennent les mots genre, décolonialisme ou féminisme.

Un "rapport" vitrifié par des sociologues

Mais la méthodologie utilisée pour parvenir à la recension présentée n'est jamais précisée par le collectif, ne permettant pas à d'autres chercheurs de reproduire leur travail. Première brèche à la prétention scientifique des auteurs, pointe auprès d'ASI le sociologue des sciences et techniques, co-fondateur de la revue spécialisée dans la méthode scientifique Zilsel, Arnaud Saint-Martin (connu des abonnés d'ASI). "Il n'y a pas de plus-value intellectuelle, c'est une espèce de bouillie qui fonctionne par un effet de juxtaposition et donne l'impression de quelque chose de massif, alors que franchement, on peut faire ça sur n'importe quelle bibliographie", s'énerve-t-il, lui qui s'est déjà ému des dommages de l'approche parascientifique d'une éminente membre du collectif, la sociologue Nathalie Heinich. "Il n'y a pas le début du respect des standards de base de l'enquête en sciences sociales ou de lexicométrie (l'étude du langage et des termes utilisés, ndlr). En fait, ça fait vraiment pitié, c'est dramatique." Le sociologue des médias Gilles Bastin, lui, est ulcéré par cette recension ne respectant aucun des standards de la méthodologie scientifique. Comme d'autres, il désigne le travail de l'observatoire comme étant du "cherry-picking", c'est-à-dire une sélection et une présentation des résultats destinées à appuyer ce que le collectif voulait montrer, plutôt que leur analyse. "Ces gens qui prétendent faire la police des sciences et de la recherche ne respectent même pas les normes minimales de l'honnêteté intellectuelle."

L'autre cofondateur de la revue Zilsel, Jérôme Lamy, lui aussi spécialiste de sociologie des sciences, s'émeut de l'absence de tout examen du fond des travaux publiés. Jusqu'à l'absurde. Car on y trouve par exemple la thèse du chercheur Malcolm Ferdinand, "Penser l'écologie depuis le monde caribéen", thèse reconnue pour son apport scientifique indéniable, d'ailleurs devenue un livre. "Son travail a fait date pour tous les chercheurs qui travaillent sur l'histoire environnementale, pointe Lamy. Ils se ridiculisent en faisant cette recension sans comprendre ni les termes utilisés ni les domaines examinés, on est vraiment dans quelque chose d'assez effrayant." Il se dit "surpris" de "la naïveté des journalistes qui ont cru que c'était similaire à un rapport officiel confié à un groupe d'experts".

Le collectif, pour répondre à ces critiques, expliquait dans ce rapport pourquoi il s'extrayait des deux grandes méthodes scientifiques utilisées en sciences humaines. "Une cartographie quantitative relève de l'impossible : une description quasi-exhaustive de la production universitaire constituerait un panorama trop vaste et hétérogène pour être parcouru dans son entier. D'autre part, sur le plan qualitatif, la délimitation d'un contenu idéologique est par nature trop fuyante pour se prétendre catégorique." Au téléphone, le docteur en sociologie Denis Colombi (connu des abonnés d'ASI) s'étouffe en lisant cette phrase. "On ne peut pas publier un truc comme ça, soit on fait un travail sérieux, soit on ne le fait pas. J'aurais présenté une thèse comme ça, mon directeur ne m'aurait pas laissé la soutenir !"

Influence très concrète

Les chercheurs du collectif n'auraient-ils pas procédé, pour cette recension, avec les mêmes méthodes qui avaient déjà valu à leur précédent rapport, en mars 2021, de récolter une féroce critique du maître de conférences en sciences du langage Albin Wagener ? En tout cas, ce dernier fait remarquer à ASI qu'ils ne citent aucun travail scientifique antérieur dans leur texte de juin, une pratique inimaginable dans le cadre d'un travail théoriquement destiné à participer au débat scientifique et universitaire. "Ce sont des gens qui ont réussi leur coup, car leurs travaux, en raison de la publication dans Le Point et d'autres, ont eu un écho considérable", s'émeut-il. "J'espère qu'un jour, les journaux qui publient sans arrêt leurs diatribes feront leur travail de vérification ou arrêteront de les relayer. Il y a tant de gens qui publient des choses de qualité en sociologie et à qui on ne donne jamais la parole..."

L'influence de l'Observatoire sur la vie universitaire est parfois très concrète malgré la jeunesse de ce collectif informel. Dans un texte non signé paru sur le site, l'Observatoire pulvérise la candidature de la chercheuse en sciences politiques Nonna Mayer à la tête de la Fondation Nationale des Sciences Politiques (FNSP). Une campagne a suivi (voir l'article de Libération ici)  qui a mené Mayer au retrait de sa candidature ; il est à noter que l'Observatoire poussait à l'inverse celle de "son" Pascal Perrineau. Dans une tribune publiée sur le site du Monde en mai, Mayer en tirait un constat amer : "Tout chercheur travaillant sur les préjugés contre l'islam et les musulmans en France court désormais le risque de se voir accoler l'étiquette infamante d'«islamo-gauchisme»." C'est finalement une historienne de l'art, Laurence Bertrand Dorleac, qui a été désignée.

Droit de réponse de l'Observatoire

Le collectif de chercheurs a tenu à exercer son droit de réponse après publication de cet article – il l'a aussi mis en ligne sur son site web. Le voici en intégralité ci-dessous.

Sur la question du nom de notre collectif : Vous relayez le jugement de quelqu'un qui aurait dit: "le terme d'Observatoire donne un semblant de scientificité qui favorise l'adhésion du public". Mais un Observatoire, avant d'être une institution, est un lieu où l'on place des télescopes. C'est par image qu'il existe un Observatoire de la diversité culturelle, un Observatoire des inégalités ou un Observatoire Européen de la Non-Discrimination et des Droits Fondamentaux. De même que Libération ne libère pas les gens, il est absurde de prétendre réserver le mot "observatoire" à une seule institution.

Sur la question de l'humour : Vous écrivez que "le mélange des tons et des genres est manifeste sur le site, qui ressemble parfois plus à un média potache qu'à un site universitaire". Premièrement, un "site universitaire" est un site administratif, ce que nous ne sommes pas. Deuxièmement, en réduisant notre usage pédagogique de l'ironie à un "caractère potache", vous tordez la réalité des faits. Malgré plus de 270 articles publiés et signés par des universitaires sur notre site, votre article nous accuse d'être un faux "think tank" quand jamais il ne donne la définition d'un vrai.

Concernant les influences concrètes de l'observatoire : Vous écrivez que "l'Observatoire pulvérise la candidature de la chercheuse en sciences politiques Nonna Mayer". Nous souhaitons rappeler que l'intervention de l'observatoire a consisté à publier sur son site une analyse serrée de ce qui concerne l'islamophobie dans un rapport de la CNCDH inspiré par Nonna Mayer, analyse correspondant à un extrait du livre Islamophobie intoxication idéologique de Philippe d'Iribarne paru chez Albin Michel.

Sur la méthodologie du rapport : L'article donne la parole à un "analyste" qui aurait dit du rapport : "c'est une espèce de bouillie qui fonctionne par un effet de juxtaposition". Vous disqualifiez ainsi le rapport pour son prétendu manque de scientificité en prenant pour référence "des études lexicométriques". Ce faisant, vous méconnaissez le fait que ce rapport n'a pas été publié dans une revue scientifique et ne prétend pas être une thèse. Il montre en revanche par de nombreux exemples en quoi le mouvement woke n'est nullement marginal, en dépit de ce qu'affirment ses défenseurs. Il n'y est pas question de "représentativité" (ce qui justifierait l'accusation impertinente de cherry picking) mais simplement de multiplicité des exemples de ces thèmes à l'université.

Sur la légitimité institutionnelle et scientifique : L'accusation d'"approche para-scientifique" reprochée à notre collègue Nathalie Heinich dans son "Tract". Ce que le militantisme fait à la recherche trahit simplement l'ignorance de la différence entre une collection d'intervention et une revue scientifique. Quant à l'absence de "légitimité institutionnelle et scientifique" des membres de notre Observatoire, il faut vraiment ne rien connaître au monde académique pour oser une telle affirmation : nous attendons impatiemment une comparaison entre la bibliographie de nos publications scientifiques et celle de nos détracteurs.

Sur l'accusation d'absurdité : Vous écrivez que "l'absence de tout examen du fond des travaux publiés [est poussé] jusqu'à l'absurde". Premièrement, c'est un grand classique de la critique que de balayer des faits qui dérangent en arguant que leur description ne serait pas suffisamment exhaustive ou objective. Notre objectif est tout autre: il vise à mettre fin au déni qui nous a été opposé lorsque nous avons exprimé nos inquiétudes sur la pénétration des idéologies identitaires dans l'Université. À ce titre et comme nous vous l'avions dit, nous sommes des lanceurs d'alerte et nous publions le florilège des observables.

Deuxièmement, vous relayez d'autres propos de collègues militants dont la verve est critique : "ça fait pitié, c'est dramatique". Ces mêmes collègues qui nous accusent d'être "malhonnête[s]" lorsque nous parlons de travaux publiés par leurs auteurs ne voient en revanche aucun problème dans les accusations "d'islamophobie" portées contre Vincent Tournier et Klaus Kinzler. On aurait aimé que les journalistes d'ASI commencent par reconnaître ce qu'enseigne ce rapport avant de se précipiter dans un déni du problème inspiré par des collègues à la fois juges et partie, contrairement à l'impératif d'objectivité journalistique qui est pourtant censée constituer la référence de ce média d'opinion.

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